14 juin 2009
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/2009
14:50
Année : 2009
Label : Autoproduit
On a apprécié l'album, on a apprécié le live... et Laurent Garnier en rajoute. En glissant Tales of a Kleptomaniac dans son PC, l'honnête internaute gagne le droit de télécharger un deuxième album de 17 titres que les Français considèrent comme plus proche de son précédent LP, The Cloud Making Machine. C'est effectivement plus dans une veine electronica/ambient que "maximal" (comme il le dit lui-même) que se situe ce disque bonus. Mais alors que Garnier faisait des nuages variés, mélodieux, il produit durant ces 55 min une musique dense, sombre, faite de textures rêches et poignantes. Et quand il sort un clavier plus léger sur L'Homme Naturel, c'est pour mieux le déstructurer et le saborder par un souffle synthétique.
Pour assurer l'unité du disque qui se transforme vite en un étrange voyage, les titres s'enchaînent, les nappes se superposant pour perdre encore un peu plus l'auditeur. L'atmosphère rappelle plus les ambiances de Murcof que les travaux précédents du DJ-producteur. Seul exception au paysage, le titre Pluie D'Etoile, pop-electro nerveuse sur lequel le chant d'un homme et celui d'une femme se croisent pour une mystérieuse chanson à l'érotisme certain.
Cette face sombre, surprenante et intense, est une bonne incitation à acheter l'album !
Label : Autoproduit
On a apprécié l'album, on a apprécié le live... et Laurent Garnier en rajoute. En glissant Tales of a Kleptomaniac dans son PC, l'honnête internaute gagne le droit de télécharger un deuxième album de 17 titres que les Français considèrent comme plus proche de son précédent LP, The Cloud Making Machine. C'est effectivement plus dans une veine electronica/ambient que "maximal" (comme il le dit lui-même) que se situe ce disque bonus. Mais alors que Garnier faisait des nuages variés, mélodieux, il produit durant ces 55 min une musique dense, sombre, faite de textures rêches et poignantes. Et quand il sort un clavier plus léger sur L'Homme Naturel, c'est pour mieux le déstructurer et le saborder par un souffle synthétique.
Pour assurer l'unité du disque qui se transforme vite en un étrange voyage, les titres s'enchaînent, les nappes se superposant pour perdre encore un peu plus l'auditeur. L'atmosphère rappelle plus les ambiances de Murcof que les travaux précédents du DJ-producteur. Seul exception au paysage, le titre Pluie D'Etoile, pop-electro nerveuse sur lequel le chant d'un homme et celui d'une femme se croisent pour une mystérieuse chanson à l'érotisme certain.
Cette face sombre, surprenante et intense, est une bonne incitation à acheter l'album !
par Tahiti Raph