15 juillet 2009
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19:03
Année : 2009
Label : Sunday Best
Deux ans qu'Ebony Bones écume les scènes où elle s'est faite une bonne réputation. Restait donc à confirmer avec un premier album... complétement dans la tendance et donc pas complètement satisfaisant. Dans la lignée des Santigold et MIA, voici une nouvelle chanteuse/rappeuse allumée et provocatrice qui pose sur un mélange de sons 80's et d'une electro festive plus actuelle à la Diplo. L'Anglaise a aussi un côté rock qui la démarque un peu des deux chanteuses déjà citées. Malheureusement, elle n'a pas sur disque la même présence, ni une voix aussi particulière que ces deux là. De plus, elle ne franchit pas l'obstacle posé par la référence aux années 1980 : le risque de mauvais goût. Et il faut bien avouer que certains passages de Bone Of My Bones, tels que The Muzik, franchissent allègrement la frontière. Ebony Bones verse alors dans une house bon marché qui ravira peut-être les repentis de la techtonik, mais devrait faire fuir les autres.
Pourtant le seul magazine respectable en matière de musique électronique en France, Tsugi, l'a collé album du mois en juin et en couv' pour son numéro estival. Comment donc comprendre que des personnes de bonne composition apprécient ce disque - comme celui de Major Lazer (chroniqué ici) d'ailleurs ? Cela reste pour moi un mystère. Les titres d'Ebony Bones s'empilent sans vraiment se différencier d'une purée bien trop facile. Il y a bien la ballade Guess We'll Always Have New York qui tranche avec le reste, mais pour offrir une pop à la baterrie bucheronne dont les violons dégoulinants finiront d'écoeurer l'auditeur attentif.
Alors c'est sans doute efficace sur une piste de danse lorsqu'on a besoin de se défouler, mais chez soi, je vous conseille d'opter pour un disque moins flashy et surexcité.
Label : Sunday Best
Deux ans qu'Ebony Bones écume les scènes où elle s'est faite une bonne réputation. Restait donc à confirmer avec un premier album... complétement dans la tendance et donc pas complètement satisfaisant. Dans la lignée des Santigold et MIA, voici une nouvelle chanteuse/rappeuse allumée et provocatrice qui pose sur un mélange de sons 80's et d'une electro festive plus actuelle à la Diplo. L'Anglaise a aussi un côté rock qui la démarque un peu des deux chanteuses déjà citées. Malheureusement, elle n'a pas sur disque la même présence, ni une voix aussi particulière que ces deux là. De plus, elle ne franchit pas l'obstacle posé par la référence aux années 1980 : le risque de mauvais goût. Et il faut bien avouer que certains passages de Bone Of My Bones, tels que The Muzik, franchissent allègrement la frontière. Ebony Bones verse alors dans une house bon marché qui ravira peut-être les repentis de la techtonik, mais devrait faire fuir les autres.
Pourtant le seul magazine respectable en matière de musique électronique en France, Tsugi, l'a collé album du mois en juin et en couv' pour son numéro estival. Comment donc comprendre que des personnes de bonne composition apprécient ce disque - comme celui de Major Lazer (chroniqué ici) d'ailleurs ? Cela reste pour moi un mystère. Les titres d'Ebony Bones s'empilent sans vraiment se différencier d'une purée bien trop facile. Il y a bien la ballade Guess We'll Always Have New York qui tranche avec le reste, mais pour offrir une pop à la baterrie bucheronne dont les violons dégoulinants finiront d'écoeurer l'auditeur attentif.
Alors c'est sans doute efficace sur une piste de danse lorsqu'on a besoin de se défouler, mais chez soi, je vous conseille d'opter pour un disque moins flashy et surexcité.
par Tahiti Raph