2 juin 2009
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21:25
Année : 2009
Label : Asphalt Duchess
Le jeune français Mondkopf sort enfin son premier album. Après avoir sorti deux EP, dont Nuits Sauvages paru chez Citizen Records (et chroniqué ici). Si le son de cet EP était résolument dancefloor, Citizen oblige, celui-ci s'avère bien plus surprenant.
Loin des turbines et des poussées binaires allemandes, Mondkopf puise la majeure partie de ses influences dans l'électronica. Même si son jeune âge ne lui a pas permis de connaître les années 1980, il a su utiliser ce qu'elles avaient enfanté de meilleur, c'est à dire pas grand chose.
Son utilisation des synthés rappelle Vitalic ou M83 lorsque ses montées se dirigent vers les cimes. Aérien et très orchestral, cet album brille par sa capacité à moduler et à offrir des fins glorieuses aux morceaux. Mondkopf se permet même une incursion vers le hip-hop sur le très bon Libera Me. Même lorsque les kicks de l'excellent La Dame en Bleu ou Lambs are Dancing invitent à la danse, Le natif de Toulouse ne peut s'empêcher d'innover et de multiplier les variations du thème. Sur Lambs are Dancing, la rencontre entre choeurs d'angelus et mélodie électro-pop sautillante est plus que déroutante. Tel un joueur de foot sûr de sa technique, il ne peut parfois s'empêcher de tricoter. C'est bien le seul reproche qu'on peut lui faire.
Oscillant entre techno, samples de cordes, bruits d'enfants à la récré, électronica et pop, ce Galaxy of Nowhere est à la hauteur des ambitions de son jeune auteur.
A l'instar de Rone, Mondkopf est le digne représentant d'une techno française de qualité, aux antipodes des aspérités et des facilités d'un Yuksek. Il faudra désormais compter avec cette face de l'électro française, et ce n'est pas pour me déplaire.
Label : Asphalt Duchess
Le jeune français Mondkopf sort enfin son premier album. Après avoir sorti deux EP, dont Nuits Sauvages paru chez Citizen Records (et chroniqué ici). Si le son de cet EP était résolument dancefloor, Citizen oblige, celui-ci s'avère bien plus surprenant.
Loin des turbines et des poussées binaires allemandes, Mondkopf puise la majeure partie de ses influences dans l'électronica. Même si son jeune âge ne lui a pas permis de connaître les années 1980, il a su utiliser ce qu'elles avaient enfanté de meilleur, c'est à dire pas grand chose.
Son utilisation des synthés rappelle Vitalic ou M83 lorsque ses montées se dirigent vers les cimes. Aérien et très orchestral, cet album brille par sa capacité à moduler et à offrir des fins glorieuses aux morceaux. Mondkopf se permet même une incursion vers le hip-hop sur le très bon Libera Me. Même lorsque les kicks de l'excellent La Dame en Bleu ou Lambs are Dancing invitent à la danse, Le natif de Toulouse ne peut s'empêcher d'innover et de multiplier les variations du thème. Sur Lambs are Dancing, la rencontre entre choeurs d'angelus et mélodie électro-pop sautillante est plus que déroutante. Tel un joueur de foot sûr de sa technique, il ne peut parfois s'empêcher de tricoter. C'est bien le seul reproche qu'on peut lui faire.
Oscillant entre techno, samples de cordes, bruits d'enfants à la récré, électronica et pop, ce Galaxy of Nowhere est à la hauteur des ambitions de son jeune auteur.
A l'instar de Rone, Mondkopf est le digne représentant d'une techno française de qualité, aux antipodes des aspérités et des facilités d'un Yuksek. Il faudra désormais compter avec cette face de l'électro française, et ce n'est pas pour me déplaire.
par Ed Loxapac