Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Chroniques électroniques - Chroniques de disques, de concerts, de festivals, de soirées de musiques électroniques, rap et bien d'autres...
  • : Au confluent des musiques électroniques, du rap et des autres styles, ce blog, ouvert et curieux. Chroniques de l'actualité des sorties IDM, électronica, ambient, techno, house, dubstep, rap et bien d'autres encore...
  • Contact

Recherche

Archives

Catégories

19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 19:01

Sortie : 8 mars 2010

Label : Southern Fried Records

Genre : Turbine italienne

Note : 1/10

 

Le duo Italien Crookers, formé par Phra et Bot, n’a jamais été reconnu pour la finesse de ses mélodies et sa maîtrise du beat. Crookers est surtout une machine à faire sauter les teenagers dans tous les sens et principalement contre les murs. Pourtant, les Italiens ont parfois su parler directement à nos jambes avec des tracks rentre-dedans efficaces (le remix du Bad Runner de Brodinski). Depuis deux ans, tout le monde s’arrache leurs "talents" de producteurs ce qui fait qu’ils ont sorti peu de morceaux persos hormis un Day’N’Nite potache avec Kid Cudi.

 

Ce serait mentir que d’affirmer que la sortie de Tons Of Friends était attendue chez Chroniques électroniques et pourtant, nous lui avons octroyé une chance de se défendre.

Tons Of Friends débarque avec une liste de featurings impressionnante et c’est au final déstabilisant car aucun morceau ne permet de prendre vraiment le pouls du duo. Il aurait été de bon ton que les Italiens puissent nous offrir quelques titres sans voix, histoire de voir ce qu’ils ont vraiment dans le bide. Tous ces featurings semblent seulement là pour cacher la faiblesse de l’ensemble car soyons clair, Tons Of Friends est un cataclysme pour les oreilles. S’écouter les 20 titres d’une traite relève de la torture.

Crookers se complait dans une électro vulgaire et épuisante suintant le tuning du pauvre. Ca se veut ghetto mais ça s’enlise dans un bling-bling en plastique. Hormis l’efficace We Love Animals avec Soulwax, l’anxiogène Park The Truck avec Spank Rock et la folk-électro minimaliste de Lone White Wolf avec Tim Burgess le reste est affligeant de médiocrité. Crookers se perd trop souvent dans des gimmicks 90’s (sirène,…) déjà insupportable à l’époque. Nous avons ainsi les aventures de Crookers découvrant le dubstep sur Hip Hop Changed et le souk sur Birthday Bash. On pensait avoir connu le pire avec le hip-hop TF1 des Black Eyed Peas mais Put Your Hands On Me dépasse allègrement les bornes. Ok, c’est décomplexé, mais à ce niveau là, c’est tout simplement flippant. La palme du néant revenant au Cooler Couleur avec Yelle faisant passer les génériques du Club Dorothée pour de la musique de chambre.

 

Crookers livre un album détestable, une sorte de "musique" de fête foraine. Qu’on puisse s’éclater dessus à 15 ans lors d’une boum, soit. Passé cet âge, il va être difficile de tenir tant la turbine fait mal aux oreilles. C’est sans doute une question de fréquences, passé l’âge adulte, on ne peut plus entendre certains sons et Crookers semblent prendre un malin plaisir à nous faire du mal.

 

http://1.bp.blogspot.com/_PuGbRHOIW2E/Sp8LXbCaLOI/AAAAAAAAB38/OjBKYDn07B4/s400/crookers__-_put_your_hands_me.jpg

par B2B
Partager cet article
Repost0

commentaires

Y
<br /> oups: je parle PAS de reum (faute de frappe et j'ais pas trouvé comment éditer mon post)<br /> <br /> <br />
Répondre
Y
<br /> Fais gaffe Facepalm, un érudit minimaliste risque de venir parodier ton post pour t'expliquer ce que c'est d'avoir du gout (cf: la chronique de Super Flu, faudrait d'ailleurs m'expliquer pourquoi<br /> il a posté ca la bas ...) et puis d'abords, si tu veux etre crédible tu dois nous mettres en fin de post la liste des disques important a écouter aujourd'hui ^^<br /> <br /> mode ironie off: merci a toi, je me sens moins seul, car depuis que j'ais posté ici j'ais l'impression d'etre la cible d'une fatwa (surtout que ca post pas trop d'habitude). Les gouts et les<br /> couleurs c'est fait pour etre partagé dans le respect de la cordialitée.<br /> <br /> PS: je ne parle de Reum qui a le merite de dire les choses avec humour et sans animosité.<br /> <br /> <br />
Répondre
F
<br /> Vous défoncez l'album mais je ne suis pas du tout d'accord, question de goût(ou de mauvais goût pour vous).<br /> Certes c'est de la musique ici totalement à but divertissant, sans prise de tête mais ce n'est pas abrutissant pour autant comme ce qui se fait d'autre sur le plan mainstream.<br /> C'est mon avis et il n'engage que moi mais j'aime après avoir écouté de la musique qui s'intélectualise comme un bon vieux Autechre ou un Amon Tobin écouter de la turbine qui n'a pas d'autre<br /> prétention que de détendre.<br /> <br /> Ensuite je note aussi des titres à jeter sur cet album mais écouter de temps à autres des trucs du genre à la Kitsuné je ne trouve pas qu'on doit en avoir honte.<br /> <br /> L'électro cérebrale, l'IDM j'adore et c'est mon genre de prédilection certes mais ce genre de musiques sont des passerelles intéressantes et décomplexées. Je vais me faire lyncher, tant pis.<br /> <br /> <br />
Répondre
Y
<br /> Oups, juste une petite precision au passage, "Day'n'Nite" n'est pas un morceau perso mais bien un remix de Kid Cudi (oui le mec qui rappe sans complexe sur des prods de Nosaj Things comme de David<br /> Guetta) dont l'original est a la frontiere du minimalisme. Enfin bref ca comfirme ce que tu disais sur leur propention a exister par eux-même...<br /> <br /> <br />
Répondre
Y
<br /> J'aurais aimé vous faire partager une envolée lyrique sur l'extase que me procure la musique abrutissante, depuis les Ramones jusqu'à la rave 90's en passant par la disco cocainée ou DJ Assault,<br /> mais en effet, après écoute de ce disque, je me dis que ce n'est pas la bonne chronique pour le faire.<br /> <br /> En la lisant, j'avais en tête "Day'n'Nite" qui m'avait comblé de bonheur en permettant de rassembler sous la même boule a facette et au son de la Wobble bass ma petite soeur fluo Julie, Jocelyne ma<br /> tante qui kiffe le patchwork et Kevin mon cousin bourré qui fait une école de commerce. Mais force est de constater que malheureusement cette galette n'est pas du même acabit.<br /> <br /> Dommage, j'aurais revé de voire la robe fluo de Julie souillée par le vomi de Kevin qui se serait soulagé l'estomac après une danse de la chenille sauvage avec jocelyne.<br /> <br /> Je garde quand même "Day'n'Nite" dans mon bac, car de toute façon la Dance music (au sens anglo-saxon du terme) ne supporte que très rarement le long format.<br /> <br /> @reum: hum, blondinette, a frange, profonde et cérébrale ... je sais pas si c'est la garantie d'une bonne soirée, mais bon, envoie toujours ^^<br /> <br /> <br />
Répondre