26 août 2009
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21:28
Sortie : septembre 2009
Label : Intolerancia Records
Avec des ambiances aussi puissantes et un son aussi minimal et pourtant fertile en longs récits, il était évident qu'un jour Murcof se pencherait sur la bande originale d'un film. Fernando Corona qui a sorti l'année dernière deux albums - un solo, The Versailles Sessions, et un avec Eric Truffaz, Mexico, avec qui il tourne actuellement - n'en finit plus de nous faire tourner la tête.
Pour illustrer La Sangre Iluminada de Iván Avila, il ne renie pas ses habituelles nappes qui enveloppent l'auditeur et le font frémir. Il y a aussi ses rythmiques ultra discrètes qui osent à peine se frayer un chemin dans la rugosité des paysages dépeints par les autres sons.
Au fil des plages, une atmosphère pesante se dégage. Et malgré la chaleur du pays d'origine du Mexicain, c'est un désert de glace, frappé d'un puissant blizzard, qui se dresse devant nous à l'écoute de ce disque. Les violons sont tendus, certaines mélodies glaçantes. Le film qui l'accompagne n'est sûrement pas une comédie romantique.
Le travail de Murcof est minutieux. Il élabore des textures complexes, mesure chaque note de piano avant de la déposer sur la piste, réfléchit chaque rupture aussi légère soit elle. Les mélodies sont à fleur de peau. Elles nous font évoluer dans un univers sans repère, hors du temps.
Impossible de ressortir un morceau plus qu'un autre car, comme sur ses précédents albums, le Mexicain conçoit ce disque comme un tout. Un entier qui ne peut pas se diviser malgré le découpage en titre. Un entier qui ne mérite pas autre chose qu'une écoute de qualité de bout en bout.
Si certains se lasseront peut-être de la musique de Fernando Corona l'accusant de ne pas se renouveler, les autres aborderont ce nouveau voyage avec joie et légèreté.
Label : Intolerancia Records
Avec des ambiances aussi puissantes et un son aussi minimal et pourtant fertile en longs récits, il était évident qu'un jour Murcof se pencherait sur la bande originale d'un film. Fernando Corona qui a sorti l'année dernière deux albums - un solo, The Versailles Sessions, et un avec Eric Truffaz, Mexico, avec qui il tourne actuellement - n'en finit plus de nous faire tourner la tête.
Pour illustrer La Sangre Iluminada de Iván Avila, il ne renie pas ses habituelles nappes qui enveloppent l'auditeur et le font frémir. Il y a aussi ses rythmiques ultra discrètes qui osent à peine se frayer un chemin dans la rugosité des paysages dépeints par les autres sons.
Au fil des plages, une atmosphère pesante se dégage. Et malgré la chaleur du pays d'origine du Mexicain, c'est un désert de glace, frappé d'un puissant blizzard, qui se dresse devant nous à l'écoute de ce disque. Les violons sont tendus, certaines mélodies glaçantes. Le film qui l'accompagne n'est sûrement pas une comédie romantique.
Le travail de Murcof est minutieux. Il élabore des textures complexes, mesure chaque note de piano avant de la déposer sur la piste, réfléchit chaque rupture aussi légère soit elle. Les mélodies sont à fleur de peau. Elles nous font évoluer dans un univers sans repère, hors du temps.
Impossible de ressortir un morceau plus qu'un autre car, comme sur ses précédents albums, le Mexicain conçoit ce disque comme un tout. Un entier qui ne peut pas se diviser malgré le découpage en titre. Un entier qui ne mérite pas autre chose qu'une écoute de qualité de bout en bout.
Si certains se lasseront peut-être de la musique de Fernando Corona l'accusant de ne pas se renouveler, les autres aborderont ce nouveau voyage avec joie et légèreté.
par Tahiti Raph