9 mai 2009
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01:50
Année : 2009
Label : Kompakt
En 2007, l'album Here We Go Sublime avait sans crier garre, obtenu un succès critique et commercial assez surprenant. Ce succès a permis au Suédois Axel Willner, aka The Field, de livrer des remixs à des pointures telles que Thom Yorke, Gui Boratto ou encore Battles. Il arrive également au Scandinave de se planquer derrière des pseudonymes, Lars Blek, Cordouan ou James Larsson, pour ne citer que ceux-là. The Field tente donc de transformer l'essai avec ce Yesterday and Today, qui paraîtra dans quelques jours.
The Field a toujours cette capacité à élaborer des schémas rythmiques assez impressionnants. Mélange de boucles house, électronica, pop ou krautrock, les horizons sont multiples. Beaucoup mieux construit et maîtrisé que son illustre prédecesseur, cet album a à la fois un potentiel dansant, méditatif et reposant.
Les six titres sont longs (plus de 7 min pour la plupart), toujours avec cette lente progression aux vertus enivrantes. L'album a été enregistré en semi-live et ça s'entend. Même si celui-ci est plus downtempo, les mélodies répétitives et hypnotiques sont toujours présentes, comme sur le morceau d'ouverture tout en montée : I Have The Moon, You Have The Internet. Le sample est lui, beaucoup plus affirmé. The Field s'offre même une reprise des Korgis avec Everybody's Got To Learn Sometimes, pop pleine de spleen très réussie. On reconnaîtra également un sample des Cocteau Twins sur The More That I Do (chanson la plus ressemblante aux travaux antérieurs).
En plus de la pléiade de claviers, synthétiseurs et glockenspiel, Willner se paye le luxe de collaborer avec le bassiste Dan Enquist et le batteur de Battles John Stanier sur l'excellent titre éponyme.
Cet album très classe prendra toute sa dimension après plusieurs écoutes, la passe de deux est donc réussie pour The Field. Actuellement au début de sa tournée américaine, le Suédois devrait se rendre en Europe au milieu de l'été. Les futures prestations live ne feront que confirmer qu'on a bien là à faire à un artiste majeur.
Label : Kompakt
En 2007, l'album Here We Go Sublime avait sans crier garre, obtenu un succès critique et commercial assez surprenant. Ce succès a permis au Suédois Axel Willner, aka The Field, de livrer des remixs à des pointures telles que Thom Yorke, Gui Boratto ou encore Battles. Il arrive également au Scandinave de se planquer derrière des pseudonymes, Lars Blek, Cordouan ou James Larsson, pour ne citer que ceux-là. The Field tente donc de transformer l'essai avec ce Yesterday and Today, qui paraîtra dans quelques jours.
The Field a toujours cette capacité à élaborer des schémas rythmiques assez impressionnants. Mélange de boucles house, électronica, pop ou krautrock, les horizons sont multiples. Beaucoup mieux construit et maîtrisé que son illustre prédecesseur, cet album a à la fois un potentiel dansant, méditatif et reposant.
Les six titres sont longs (plus de 7 min pour la plupart), toujours avec cette lente progression aux vertus enivrantes. L'album a été enregistré en semi-live et ça s'entend. Même si celui-ci est plus downtempo, les mélodies répétitives et hypnotiques sont toujours présentes, comme sur le morceau d'ouverture tout en montée : I Have The Moon, You Have The Internet. Le sample est lui, beaucoup plus affirmé. The Field s'offre même une reprise des Korgis avec Everybody's Got To Learn Sometimes, pop pleine de spleen très réussie. On reconnaîtra également un sample des Cocteau Twins sur The More That I Do (chanson la plus ressemblante aux travaux antérieurs).
En plus de la pléiade de claviers, synthétiseurs et glockenspiel, Willner se paye le luxe de collaborer avec le bassiste Dan Enquist et le batteur de Battles John Stanier sur l'excellent titre éponyme.
Cet album très classe prendra toute sa dimension après plusieurs écoutes, la passe de deux est donc réussie pour The Field. Actuellement au début de sa tournée américaine, le Suédois devrait se rendre en Europe au milieu de l'été. Les futures prestations live ne feront que confirmer qu'on a bien là à faire à un artiste majeur.
par Ed Loxapac