23 mars 2009
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13:09
Année : 2009
Label : non signé ?
Cybo aka Obyc est une demoiselle de Brooklyn, déjà auteur de deux albums, les plus qu'intéressants Rendered Senseless et Recorded in a Dream. La chanson Identity avait déjà laissé entrevoir tout son talent à l'auditeur éclairé.
Ce Last Glow Before Darkness est son opus le plus abouti et probablemement le plus personnel. Cybo voulait depuis longtemps réaliser la bande originale de sa vie, c'est désormais chose faite. Mêlant IDM, Cut'n Bass, beats qui respirent et d'épaisses nappes ambient, sa musique a un fort potentiel visuel et émotionnel. On rencontre des guitares glaçantes et des rotates industrielles inquiétantes. La voix de la lady apparaît de temps en temps, toujours bien placée, de manière fantomatique.
Sombre et froid, ce diamant brut laisse régulièrement échapper quelques rayons de lumière rassurante et salvatrice. L'univers est très riche et malgré la noirceur en toile de fond, on pourrait presque parler de luxuriance. Certains titres, surtout à la fin du disque, n'auraient pas été reniés par les légendaires Autechre.
On se laisse séduire en s'abandonnant à cette artiste fascinante, arrivée à maturité pour offrir ce merveilleux disque. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur cet opus (tous ses disques sont difficiles à trouver dans le commerce) et de parcourir les nombreuses photos artistiques qu'a réalisées cette jeune femme.
Label : non signé ?
Cybo aka Obyc est une demoiselle de Brooklyn, déjà auteur de deux albums, les plus qu'intéressants Rendered Senseless et Recorded in a Dream. La chanson Identity avait déjà laissé entrevoir tout son talent à l'auditeur éclairé.
Ce Last Glow Before Darkness est son opus le plus abouti et probablemement le plus personnel. Cybo voulait depuis longtemps réaliser la bande originale de sa vie, c'est désormais chose faite. Mêlant IDM, Cut'n Bass, beats qui respirent et d'épaisses nappes ambient, sa musique a un fort potentiel visuel et émotionnel. On rencontre des guitares glaçantes et des rotates industrielles inquiétantes. La voix de la lady apparaît de temps en temps, toujours bien placée, de manière fantomatique.
Sombre et froid, ce diamant brut laisse régulièrement échapper quelques rayons de lumière rassurante et salvatrice. L'univers est très riche et malgré la noirceur en toile de fond, on pourrait presque parler de luxuriance. Certains titres, surtout à la fin du disque, n'auraient pas été reniés par les légendaires Autechre.
On se laisse séduire en s'abandonnant à cette artiste fascinante, arrivée à maturité pour offrir ce merveilleux disque. Je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur cet opus (tous ses disques sont difficiles à trouver dans le commerce) et de parcourir les nombreuses photos artistiques qu'a réalisées cette jeune femme.
par Ed Loxapac