Année : 2009
Label : Kitsuné Maison
Genre : Putasseries en tous genres
Note : 2/10
Jeune parisien de 17 ans et des beaux quartiers, toi qui pense que le rock a été inventé par les Strokes et l'electro par Daft Punk, voici la compil' qui va te permettre d'user tes Converses au Social Club. C'est déjà la 7e fournée de la Maison Kitsuné et c'est déjà trop pour tous ceux qui ont des oreilles.
19 titres totalement formatés pour des esgourdes vierges avec des recettes qui se répètent à l'infini. Les morceaux electro-rock de Two Door Cinema Club et We Have Band sont une escroquerie tant ils sont prévisibles. L'electro cheap, avec bruits de game boy, de Beni ou de Renaissance est consternante de faiblesse et ferait passer Dat Politics pour un groupe d'avant-garde. Mais Kitsuné Maison, c'est aussi un goût prononcé pour le champagne Cristal et les chemises à 1.000 euros, et pour ça, rien de mieux/pire que The Golden Filter avec son electro 80's et ses trois notes de synthé. Ce magnifique instrument redécouvert en 2008 étant, cerise sur le gâteau, présent sur quasiment tous les titres. Les bougres ont même réussi à détruire le Lisztomania de Phoenix.
Dans cet amas de tracks résolument datés, trois singles sortent péniblement leur épingle du jeu. L'electro-rock du Make It Reverse de Men et le rentre-dedans Touring In NY de Maybb sont certes très cons mais ils font leur petit effet. C'est surtout Prins Thomas qui s'en sort le mieux avec son remix space-disco méditerranéen de This Sweet Love de James Yuill.
Mais ce n'est pas suffisant pour sauver cette compilation totalement anecdotique, déjà has-been avant même sa sortie.