3 mai 2009
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13:57
Année : 2009
Label : BML
C'est l'histoire d'une étrange rencontre entre The Strokes et les Beastie Boys. Deux influences que ne renient pas les Anglais de The Anomalies qui mélangent dans leur nouvel album guitares pop et flows rap excités, voire quelques passages clairement électroniques. Une drôle d"idée qui ne fonctionne pas trop mal, même si le côté pop est parfois un peu agaçant. Les incursions de guitares saturées ou de jungle énervée (Kid Riot) sont donc les bienvenues. On a presque envie de les encourager dans cette voie lorsqu'ils redeviennent trop sages ! Cela donne parfois de curieux résultats comme sur ce Bamboo Beats qui rappelle Fatboy Slim... une autre référence revendiquée sur leur page Myspace.
"Nous nous ennuyons vraiment facilement quand nous faisons la même chose", déclarent-ils sur leur site officiel. Cet album en est bien la preuve, au risque de perdre un peu l'auditeur. Un morceau rock (Employee of the Month) peut ainsi suivre un autre purement electro (Vibrations), sans liant aucun. L'esprit a donc tendance à s'échapper avant la fin du disque, ce qui permet d'éviter l'assez moyen Oldskool.
Bilan des courses : un album rafraîchissant et pas dégueu, mais qui manque de cohérence et de moments forts. Il se fondra donc assez vite dans la pile de CD qu'on ne remettra pas de sitôt sur la platine.
Label : BML
C'est l'histoire d'une étrange rencontre entre The Strokes et les Beastie Boys. Deux influences que ne renient pas les Anglais de The Anomalies qui mélangent dans leur nouvel album guitares pop et flows rap excités, voire quelques passages clairement électroniques. Une drôle d"idée qui ne fonctionne pas trop mal, même si le côté pop est parfois un peu agaçant. Les incursions de guitares saturées ou de jungle énervée (Kid Riot) sont donc les bienvenues. On a presque envie de les encourager dans cette voie lorsqu'ils redeviennent trop sages ! Cela donne parfois de curieux résultats comme sur ce Bamboo Beats qui rappelle Fatboy Slim... une autre référence revendiquée sur leur page Myspace.
"Nous nous ennuyons vraiment facilement quand nous faisons la même chose", déclarent-ils sur leur site officiel. Cet album en est bien la preuve, au risque de perdre un peu l'auditeur. Un morceau rock (Employee of the Month) peut ainsi suivre un autre purement electro (Vibrations), sans liant aucun. L'esprit a donc tendance à s'échapper avant la fin du disque, ce qui permet d'éviter l'assez moyen Oldskool.
Bilan des courses : un album rafraîchissant et pas dégueu, mais qui manque de cohérence et de moments forts. Il se fondra donc assez vite dans la pile de CD qu'on ne remettra pas de sitôt sur la platine.
par Tahiti Raph