1 avril 2009
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19:15
Année : 2009
Label : non signé
Evgeni Trifonov est un jeune russe de 21 ans. Véritable virtuose de la composition et de l'utilisation des machines, il crée Bristle Weather et signe son premier EP, Oblivion Seeker, en 2008, sur le label October Man, seulement quatre ans après avoir manifesté de l'intérêt pour les expérimentations électroniques.
Très prolifique, il tient un autre projet sous le nom de RIBBON, où le son est plus dark ambient et industriel.
Parmi les admirateurs de ce jeune génie, on peut compter les éminents Thom Yorke, Arovane, Bichi ou encore Burial.
Malgré le vif intérêt de toutes ces "pointures", Bristle Weather n'a pas encore trouvé de label pour publier The Eyes of a Night Town. Si cette chronique peut l'y aider, justice sera faite et nous en serions extrêmement heureux pour lui.
Cet album est donc magistral, un véritable diamant brut IDM. Sombre et complexe, il diffuse d'épaisses nappes ambient accompagnées de rythmiques complexes et collapsées.
La superposition peut paraître excessive et le son parfois un peu froid aux premières écoutes inattentives, il est néanmoins indéniable que l'univers est passionnant, sinueux, accompagnant l'auditeur vers des méandres jusque ici inexplorés. Rien que ça.
Flirtant avec l'ambient sur les excellents titres Under the Street Lamp et Nt, il ouvre ensuite sur l'émotionnel Speak with Silence qui achèvera de convaincre les plus sceptiques.
Si je devais trouver ne serait-ce qu'un petit défaut à ce disque, je dirais que ça manque un peu de maîtrise sur un ou deux titres. Il n'empêche que le résultat est là : ce Russe est un génie qui n'attend qu'un label pour se révéler au monde entier.
Une énorme découverte qui ne devrait pas rester longtemps dans l'ombre.
Label : non signé
Evgeni Trifonov est un jeune russe de 21 ans. Véritable virtuose de la composition et de l'utilisation des machines, il crée Bristle Weather et signe son premier EP, Oblivion Seeker, en 2008, sur le label October Man, seulement quatre ans après avoir manifesté de l'intérêt pour les expérimentations électroniques.
Très prolifique, il tient un autre projet sous le nom de RIBBON, où le son est plus dark ambient et industriel.
Parmi les admirateurs de ce jeune génie, on peut compter les éminents Thom Yorke, Arovane, Bichi ou encore Burial.
Malgré le vif intérêt de toutes ces "pointures", Bristle Weather n'a pas encore trouvé de label pour publier The Eyes of a Night Town. Si cette chronique peut l'y aider, justice sera faite et nous en serions extrêmement heureux pour lui.
Cet album est donc magistral, un véritable diamant brut IDM. Sombre et complexe, il diffuse d'épaisses nappes ambient accompagnées de rythmiques complexes et collapsées.
La superposition peut paraître excessive et le son parfois un peu froid aux premières écoutes inattentives, il est néanmoins indéniable que l'univers est passionnant, sinueux, accompagnant l'auditeur vers des méandres jusque ici inexplorés. Rien que ça.
Flirtant avec l'ambient sur les excellents titres Under the Street Lamp et Nt, il ouvre ensuite sur l'émotionnel Speak with Silence qui achèvera de convaincre les plus sceptiques.
Si je devais trouver ne serait-ce qu'un petit défaut à ce disque, je dirais que ça manque un peu de maîtrise sur un ou deux titres. Il n'empêche que le résultat est là : ce Russe est un génie qui n'attend qu'un label pour se révéler au monde entier.
Une énorme découverte qui ne devrait pas rester longtemps dans l'ombre.
par Ed Loxapac