10 mars 2009
2
10
/03
/mars
/2009
04:03
Année : 2009
Label : InFiné
Après avoir sorti son maxi Bora, Rone revient donc avec ce très attendu Spanish Breakfast.
Soutenu par Agoria à la production et par Rashad Becker (Efdemin, Jamie Lidell, Ricardo Villalobos...) au mastering.
Il en résulte un excellent disque, parvenant à fusionner techno minimale et electronica soyeuse.
Les sonorités sont extrêmement variées, passant sans fausse note d'une émotion à l'autre.
Un album contrasté et très créatif a contrario des sorties électroniques françaises actuelles, qui elles, tendent vers une mode putassière déjà périmée ou une pseudo french touch 2.0 bien trop anémiée.
Tous les titres sont très bons et leur grande variété semblent nous raconter une véritable histoire.
Trés calme au début du disque, le rythme s'accentue crescendo jusqu'à la fin.
On saluera le jovial et alambiqué Belleville, le lunaire Poisson Pilote ou le très dancefloor Tasty City.
Et les iconoclastes cuivres sur La Dame Blanche achèvent de me séduire.
Un album rafraîchissant qui à coup sûr, peut donner à Rone le trophée du meilleur disque électronique français paru depuis ce début d'année.
Deux petits bémols après tant d'éloges, la trop courte durée de l'album et la pochette, simplement horrible.
Label : InFiné
Après avoir sorti son maxi Bora, Rone revient donc avec ce très attendu Spanish Breakfast.
Soutenu par Agoria à la production et par Rashad Becker (Efdemin, Jamie Lidell, Ricardo Villalobos...) au mastering.
Il en résulte un excellent disque, parvenant à fusionner techno minimale et electronica soyeuse.
Les sonorités sont extrêmement variées, passant sans fausse note d'une émotion à l'autre.
Un album contrasté et très créatif a contrario des sorties électroniques françaises actuelles, qui elles, tendent vers une mode putassière déjà périmée ou une pseudo french touch 2.0 bien trop anémiée.
Tous les titres sont très bons et leur grande variété semblent nous raconter une véritable histoire.
Trés calme au début du disque, le rythme s'accentue crescendo jusqu'à la fin.
On saluera le jovial et alambiqué Belleville, le lunaire Poisson Pilote ou le très dancefloor Tasty City.
Et les iconoclastes cuivres sur La Dame Blanche achèvent de me séduire.
Un album rafraîchissant qui à coup sûr, peut donner à Rone le trophée du meilleur disque électronique français paru depuis ce début d'année.
Deux petits bémols après tant d'éloges, la trop courte durée de l'album et la pochette, simplement horrible.
par Ed Loxapac