11 février 2009
3
11
/02
/février
/2009
15:19
Année : 2009
Label : Parlophone
Formé autour de la divine Natasha Khan, Bat for Lashes s'est fait connaître après avoir sorti le remarqué Fur and Gold en 2007. Le groupe a également fait les premières parties de Radiohead lors de sa tournée 2008.
Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, ils font de la pop électronique matinée de trip-hop édulcoré.
Souvent injustement comparée à Björk, Natasha Khan est une chanteuse multi-instrumentiste qui ne braille pas lorsque elle s'envole vers les aigus. Sur cet opus, sa voix n'a rien perdu de sa superbe et c'en est presque l'unique intérêt.
En effet, il y a quelques bons morceaux comme le vibrant Glass d'ouverture, The Big Sleep en duo avec Scott Walker...
mais pas grand chose de plus.
Souvent surchargé par des synthés dépassés, par des choeurs médiocres ou par des rythmiques digitales un peu trop naïves, l'album est encore plus inégal que le premier, bien que mieux produit. Le groupe étonnant Yeasayer a d'ailleurs apporté sa collaboration sur certains titres, et pas les plus mauvais.
La variété d'instruments en tout genre est riche mais l'ensemble ne me convainc pas. Il faut dire que leur prestation scénique soporifique aux arènes de Nîmes l'été dernier m'avait déjà bien assoupi.
Quelques bons trucs donc, mais pas assez pour en faire un bon disque ou même égaler leur premier album.
A vous de vous faire votre propre idée.
Label : Parlophone
Formé autour de la divine Natasha Khan, Bat for Lashes s'est fait connaître après avoir sorti le remarqué Fur and Gold en 2007. Le groupe a également fait les premières parties de Radiohead lors de sa tournée 2008.
Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler, ils font de la pop électronique matinée de trip-hop édulcoré.
Souvent injustement comparée à Björk, Natasha Khan est une chanteuse multi-instrumentiste qui ne braille pas lorsque elle s'envole vers les aigus. Sur cet opus, sa voix n'a rien perdu de sa superbe et c'en est presque l'unique intérêt.
En effet, il y a quelques bons morceaux comme le vibrant Glass d'ouverture, The Big Sleep en duo avec Scott Walker...
mais pas grand chose de plus.
Souvent surchargé par des synthés dépassés, par des choeurs médiocres ou par des rythmiques digitales un peu trop naïves, l'album est encore plus inégal que le premier, bien que mieux produit. Le groupe étonnant Yeasayer a d'ailleurs apporté sa collaboration sur certains titres, et pas les plus mauvais.
La variété d'instruments en tout genre est riche mais l'ensemble ne me convainc pas. Il faut dire que leur prestation scénique soporifique aux arènes de Nîmes l'été dernier m'avait déjà bien assoupi.
Quelques bons trucs donc, mais pas assez pour en faire un bon disque ou même égaler leur premier album.
A vous de vous faire votre propre idée.
par Ed Loxapac