27 décembre 2009
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16:38
Sortie : octobre 2009
Label : Yotanka
Après une heure de certaine gloire, Zenzile est repassé peu à peu à plus de discrétion, notamment, pensais-je, en laissant passer cinq ans entre leur dernier album, Modus Vivendi et ce nouveau disque. Erreur, ai-je pu constater, en découvrant l'existence d'un Living In Monochrome daté de 2007. Ceci n'infirmant pas, au contraire presque, l'idée que le groupe originaire d'Angers était passé de la lumière à l'ombre. Et de mieux comprendre pourquoi la sortie de Pawn Shop est passée relativement inaperçue... cette chronique arrive presque trois mois après sa sortie.
Le groupe semble tout d'abord prendre ses distances face au dub, une évolution qui semble de plus en plus naturelle vu le chemin emprunté par la plupart des groupes français qui se sont fait connaître dans ce domaine avant d'évoluer vers plus d'électro (High Tone) ou vers le rock (Ez3kiel). Zenzile a choisi le second chemin, depuis Living In Monochrome semblerait-il. Il y a donc pas mal de chant et surtout de guitare dans cette nouvelle livraison. Il s'agit parfois de morceaux pop-rock manquant de relief (The Crooked Man), parfois de post-rock (Motorbremsen pour un des meilleurs passage du disque) voire de pop légère avec Mind Over Matter.
Mais qu'entend-on sur ce dernier titre ?? des échos sur la guitare ! Ils annoncent, même s'il y avait déjà eu de nombreux signes avant, le plongeon vers le dub opéré par White Spirit dans un esprit bien connu des angevins. Une basse lourde, des effets à foison et un mélodica - cher à Augustus Pablo - qui flâne au gré d'un tempo ralenti. Le titre suivant sera dans la même veine avec un petit bonus chanté. La guitare électrique se libère de temps en temps du skank sec pour laisser crier la disto.
Une longue et sombre ballade clot le disque, démontrant d'autres qualités intéressantes à exploiter.
Un disque à deux facettes donc. La première n'apportant pas grand chose au genre et la seconde, plus réussie, dans laquelle le groupe est plus à l'aise tout en s'y étant déjà largement illustré. Le retour à la lumière ne semble pas prévu.

Label : Yotanka
Après une heure de certaine gloire, Zenzile est repassé peu à peu à plus de discrétion, notamment, pensais-je, en laissant passer cinq ans entre leur dernier album, Modus Vivendi et ce nouveau disque. Erreur, ai-je pu constater, en découvrant l'existence d'un Living In Monochrome daté de 2007. Ceci n'infirmant pas, au contraire presque, l'idée que le groupe originaire d'Angers était passé de la lumière à l'ombre. Et de mieux comprendre pourquoi la sortie de Pawn Shop est passée relativement inaperçue... cette chronique arrive presque trois mois après sa sortie.
Le groupe semble tout d'abord prendre ses distances face au dub, une évolution qui semble de plus en plus naturelle vu le chemin emprunté par la plupart des groupes français qui se sont fait connaître dans ce domaine avant d'évoluer vers plus d'électro (High Tone) ou vers le rock (Ez3kiel). Zenzile a choisi le second chemin, depuis Living In Monochrome semblerait-il. Il y a donc pas mal de chant et surtout de guitare dans cette nouvelle livraison. Il s'agit parfois de morceaux pop-rock manquant de relief (The Crooked Man), parfois de post-rock (Motorbremsen pour un des meilleurs passage du disque) voire de pop légère avec Mind Over Matter.
Mais qu'entend-on sur ce dernier titre ?? des échos sur la guitare ! Ils annoncent, même s'il y avait déjà eu de nombreux signes avant, le plongeon vers le dub opéré par White Spirit dans un esprit bien connu des angevins. Une basse lourde, des effets à foison et un mélodica - cher à Augustus Pablo - qui flâne au gré d'un tempo ralenti. Le titre suivant sera dans la même veine avec un petit bonus chanté. La guitare électrique se libère de temps en temps du skank sec pour laisser crier la disto.
Une longue et sombre ballade clot le disque, démontrant d'autres qualités intéressantes à exploiter.
Un disque à deux facettes donc. La première n'apportant pas grand chose au genre et la seconde, plus réussie, dans laquelle le groupe est plus à l'aise tout en s'y étant déjà largement illustré. Le retour à la lumière ne semble pas prévu.

par Tahiti Raph