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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 09:31

Sortie : 26 septembre 2011

Label : Kompakt

Genre : Electro-shoegaze atmosphérique

Note : 7/10

 

L’an dernier, le duo anglais Walls avait réussi à procurer son petit effet avec son premier album éponyme (chronique ici). On ne pensait cependant pas revoir Alessio Natalizia et Sam Willis si vite. On s’imaginait plutôt le groupe capitaliser sur ce succès d’estime (pas démérité au demeurant) en se contentant d'enchaîner les concerts. Mais nous sommes bien trop mauvaise langue chez Chroniques Electroniques et voilà que déboule, incognito, le deuxième album de Walls, Coracle.

 

Walls continue de creuser son sillon avec ce savant mélange d’électro, de shoegaze, de krautrock et d’ambient. Les boucles sont résolument hypnotiques et le ton deep. Dès les premières mesures, l’effet est immédiat, vous plongez, bras ouverts, dans un trip psychédélique bien ficelé. On imagine d’ailleurs aisément à quel point un live du groupe doit être immersif.

Le mélange fichtrement bien foutu entre musique électronique (Sam Willis gère les machines) et musique instrumentale (Alessio Natalizia est à la guitare) ne souffre d’aucun écueil. La musique de Walls se révèle touchante dans son tâtonnement, dans son aspect planant. Vous vous prenez à fermer les yeux et à vous laisser envahir par cette atmosphère faussement enfantine, semblant convoquer un monde inoffensif. Les notes de guitares sont semblables à des apparitions (Il Tedesco), le trip s’aventure même du côté d’Hawaii (Ecstatic Truth) quand l’appel du pied vers d’autres groupes ne se révèle pas trop flagrant. On croit reconnaître le post-rock d’Explosion In The Sky sur un Drunken Galleon tout droit sorti de la B.O. de Friday Night Lights, on croît aussi apercevoir le fantôme d’Animal Collective sur le pseudo-expérimentale Sunporch avec cette impression que le groupe de Brooklyn vient enfin de découvrir la magie des petites pilules extatiques.

Walls arrive indubitablement à installer une ambiance unique durant 40 minutes mais quelque part, 40 minutes ça suffit. Comme si le groupe connaissait ses propres limites, il a préféré se cantonner à seulement 8 morceaux pour un format plutôt court. C’est d’ailleurs plutôt malin de leur part car cela laisse ainsi à l’auditeur le champ libre pour retenter à nouveau l’expérience.

 

Walls confirme son potentiel avec ce Coracle élégiaque. Le groupe semble avoir trouvé le point d’équilibre entre électronique et rock. Le défi n’était pourtant pas aisé. Coracle doit s’appréhender comme un trip psychédélique inoffensif et parfois, un peu de légèreté ne fait pas de mal.

 

http://www.thelineofbestfit.com/wp-content/media/2011/09/walls-coracle-500x500.jpg

 

par B2B

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commentaires

S
<br /> Merci pour la découverte de cette excellent duo. J'ai eu la chance de les voir sur scène, fusionnant electro et post-rock, et j'ai été grandement ravi.<br /> <br /> <br />
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