3 septembre 2009
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21:15
Sortie : septembre 2009
Label : Stones Throw
Amateurs de sorties décalées, approchez ! approchez ! Le label de rap américain Stones Throw a décidé de nous rappeler son amour de la soul à l'ancienne. Il a convoqué pour ça un natif de la ville de la Motown en la personne de Mayer Hawthorne. Outre son look inimitable - larges lunettes et fringues 60's -, ce blanc bec de 29 ans n'a semble-t-il rien écouté depuis Isaac Hayes, Curtis Mayfield et Smokey Robinson. Cet album est donc une plongée dans l'histoire de Detroit et du charme désuet des chansons d'amour des crooners produits par Berry Gordy.
Et la première réction à l'écoute de ce disque est de se dire que ça sonne comme à l'époque ! Mayer Hawthorne pose son falsetto léger et maîtrisé sur des ballades qui swinguent en douceur. Il se dégage à la fois un sentiment de ridicule et de surprise d'entendre une musique d'hier jouée pourtant aujourd'hui. Et bien entendu, pas question de parsemer quelques éléments modernes au milieu de ses douces instrumentations.
Certains passages rappellent clairement Isaac Hayes sans la voix roccailleuse (Shiny And New), d'autres sont plus rythmés et font penser au début du rythm'n'blues style Marvelettes (You're Easy Lovin' Ain't Pleasin' Nothin'). Tous les titres se rejoignent autour de texte sur l'amour, ses doutes et ses désirs.
Si je suis loin d'être totalement convaincu par le revival que nous offre Stones Throw, je voulais au moins saluer cette prise de risque totalement en accord avec l'esprit du label. Vous laisserez-vous tenter ?
Label : Stones Throw
Amateurs de sorties décalées, approchez ! approchez ! Le label de rap américain Stones Throw a décidé de nous rappeler son amour de la soul à l'ancienne. Il a convoqué pour ça un natif de la ville de la Motown en la personne de Mayer Hawthorne. Outre son look inimitable - larges lunettes et fringues 60's -, ce blanc bec de 29 ans n'a semble-t-il rien écouté depuis Isaac Hayes, Curtis Mayfield et Smokey Robinson. Cet album est donc une plongée dans l'histoire de Detroit et du charme désuet des chansons d'amour des crooners produits par Berry Gordy.
Et la première réction à l'écoute de ce disque est de se dire que ça sonne comme à l'époque ! Mayer Hawthorne pose son falsetto léger et maîtrisé sur des ballades qui swinguent en douceur. Il se dégage à la fois un sentiment de ridicule et de surprise d'entendre une musique d'hier jouée pourtant aujourd'hui. Et bien entendu, pas question de parsemer quelques éléments modernes au milieu de ses douces instrumentations.
Certains passages rappellent clairement Isaac Hayes sans la voix roccailleuse (Shiny And New), d'autres sont plus rythmés et font penser au début du rythm'n'blues style Marvelettes (You're Easy Lovin' Ain't Pleasin' Nothin'). Tous les titres se rejoignent autour de texte sur l'amour, ses doutes et ses désirs.
Si je suis loin d'être totalement convaincu par le revival que nous offre Stones Throw, je voulais au moins saluer cette prise de risque totalement en accord avec l'esprit du label. Vous laisserez-vous tenter ?
par Tahiti Raph