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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 01:40
Date de sortie : 27 juillet 2009
Label : Rednetic

Celui qui fut un des fondateurs du glorieux label Rednetic revient au bercail après quelques années d'absence, plus précisément depuis le fameux album Kyoto :: Tokyo paru en 2001.
Il a par ailleurs lâché ses galettes sur d'autres labels pointus : Boltfish, U-Cover ou encore Smallfish.
Son dernier album en date : Freo, paru cette même année sur le label Symbolic Interaction, ne nous avait que très peu convaincu. Joseph Auer est pourtant un artiste confirmé qui mérite bien qu'on s'y attarde. Voyons si ce Nu Age nous réconcilie avec ses nouvelles compositions...

Cet album est indéniablement influencé par le son techno de Detroit ou même de Chicago. Il y a même une approche assez "vielle école" dans la construction mélodique.
Surfant positivement sur des courants dub et ambient, cette techno s'étale comme une brise caressante sur la nuque de l'auditeur.
L'extrême profondeur des basses, les nappes de synthés et les tonalités digitales donnent un côté aérien et littéralement enveloppant à l'ensemble.
Telle une ballade en apesanteur, survolant des galaxis insoupçonnables, on est à peine boulversé lorsque le rythme se fait plus incisif, comme sur Visions of TokyoJoseph Auer nous rappelle qu'il est désormais installé dans la capitale nippone.
L'espace entre terre et ciel ne semble plus un obstacle à l'écoute de Nu Age. Les différentes couches se superposent avec une fluidité admirable.
Cette techno progressive se place comme une véritable alternative à la techno dite "minimale".
L'écoute de morceaux tels que Circuits, Circe ou l'exceptionnel Human Mehanics renvoie à ce travail minutieux en matière de trajectoire et de contraste sonore.

Lorque sa musique se fait "maximale", Joseph Auer livre son meilleur disque depuis bien longtemps. On reprendrait bien un ticket pour cette odyssée méditative. Un grand album, à n'en pas douter.
                               
par Ed Loxapac
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