Année : 2009
Label : Citizen Records
Genre : Electro-pop
Note : 6,5/10
The Penelope(s) n'en sont pas à leur coup d'essai. Le duo parisien avait déjà livré un premier essai remarqué en 2007 sur Citizen Records. Les poulains de Vitalic reviennent avec un album de pop électronique surprenant de part son coté épique et référencé.
Pour Priceless Concrete Echoes, le groupe s'est adjoint les services de Morpheus, une figure de la musique cold-wave, punk-funk depuis plus de 20 ans et excellent DJ (notamment sur I Can't Live Without My Radio). La sauce ne pouvait que prendre. Il faut dire qu'en 10 pistes, le groupe arrive à passer par une multitude de styles. Le Licked By Love fait penser à du Depeche Mode gonflé à l'electro pendant que Statik Dancin' rappelle le punk-funk des Gang Of Four. On retrouve l'ambiance madchester des Happy Mondays sur Saved et l'electro-rock dévastateur de LCD Soundsystem sur Joey Santiago. Les références qualitatives pleuvent sur la première moitié de l'album. Les cinq premiers titres laissent une impression d'euphorie contagieuse et semblent être le médicament le plus adéquat pour se réveiller en trombe.
A partir de la reprise du Sabotage des Beastie Boys, l'album se fait moins accueillant, plus anecdotique. On ne sombre pas dans l'ennui, mais on attend juste de retrouver ces moments de grâce des premiers titres. Pourtant la patte de Morpheus est indéniable. L'album profite d'une production hors-pair, les sons sont tantôt crades, tantôt clairs et l'utilisation des synthés 80's n'est pas rédhibitoire.
The Penelope(s) confirment les espérances placées en eux. Avec Priceless Concerte Echoes, le groupe a de quoi faire monter la température pour l'été 2009.