7 avril 2009
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14:40
Année : 2009
Label : Planet Mu
Barry Lynn aka Boxcutter est un artiste électronique de 28 ans, originaire d'Irlande du Nord.
Il a déjà publié trois albums en plus de celui-ci : Oneiric en 2006, Glyphic en 2007. Son album le plus intéressant et le plus abouti, Balancing Lakes, est paru en 2008 sous son véritable nom.
De par sa capacité à composer des rythmiques complexes et des superpositions aventureuses, Boxcutter fait office de prince du laptop.
Hors, sur ce nouvel album, il délaisse de plus en plus l'IDM de ses débuts pour un dubstep hybride sentant la science-fiction de mauvais goût. Même si sa technique et son talent sont indéniables, cet album est tout simplement ennuyeux.
Complètement foutraque, ça part dans tous les sens et on peut se demander si lui même entrevoit le bout du chemin de son errance. Seuls les titres Free House Acid et Lamp Post Funk parviennent à sortir l'auditeur de sa torpeur. A Familiar Sound atteint quant à lui le sommet de l'ignominie avec ses voix qui rappellent les récents, et chiants, travaux de Coldcut (Walk a mile in my Shoes). Le titre de cloture n'est pas trop mauvais, il faut dire qu'on est content que ça se finisse. Voilà donc un album hautement dispensable, nullement comparable à l'excellent Balancing Lakes de l'année dernière.
par Ed Loxapac
Label : Planet Mu
Barry Lynn aka Boxcutter est un artiste électronique de 28 ans, originaire d'Irlande du Nord.
Il a déjà publié trois albums en plus de celui-ci : Oneiric en 2006, Glyphic en 2007. Son album le plus intéressant et le plus abouti, Balancing Lakes, est paru en 2008 sous son véritable nom.
De par sa capacité à composer des rythmiques complexes et des superpositions aventureuses, Boxcutter fait office de prince du laptop.
Hors, sur ce nouvel album, il délaisse de plus en plus l'IDM de ses débuts pour un dubstep hybride sentant la science-fiction de mauvais goût. Même si sa technique et son talent sont indéniables, cet album est tout simplement ennuyeux.
Complètement foutraque, ça part dans tous les sens et on peut se demander si lui même entrevoit le bout du chemin de son errance. Seuls les titres Free House Acid et Lamp Post Funk parviennent à sortir l'auditeur de sa torpeur. A Familiar Sound atteint quant à lui le sommet de l'ignominie avec ses voix qui rappellent les récents, et chiants, travaux de Coldcut (Walk a mile in my Shoes). Le titre de cloture n'est pas trop mauvais, il faut dire qu'on est content que ça se finisse. Voilà donc un album hautement dispensable, nullement comparable à l'excellent Balancing Lakes de l'année dernière.
