2 mars 2009
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13:26
Année : 2009
Label : Jarring Effects
Je ne suis habituellement pas très féru des sorties du label Jarring Effects, mais je dois avouer que pour moi, Filastine en est le membre le plus intéressant.
Après l'inégal mais intéressant Burn It, paru en 2006, le Britannique nous livre ces jours-ci sa "bombe sale".
Aussi à l'aise sur des platines qu'avec des machines, il nous démontre qu'il a su utiliser les codes du grime et du dub-step sans être trop poussif.
Toujours autant hip-hop mais moins ethnique que sur son opus précédent, il n'en a pas perdu sa démarche militante.
Il ne tombe pas pour autant dans le cliché démago "Babylone c'est mal", mais gare à ne pas virer Manu Chao quand même...
Toujours très hip-hop donc, comme sur le très bon titre Hungry Ghosts, réunissant les deux MC underground : le japonais EDC et l'aborigène Wire.
Beaucoup d'autres featuring vocaux en compagnie de voix féminines à dominante sud-américaine.
Les samples de films et de discours politiques sont légion.
Pétrie d'influences diverses, sa musique est métissée. Les rythmiques martiales ou les breakbeats du brillant Desordenador précèdent The Sinking Ship avec sa gratte flamenco en toile de fond.
Cet album ne fera pas révolution mais la démarche est à saluer. Je serais même curieux de voir ce que ça peut donner en live. En tous cas, c'est un bon bol d'air frais dans la froide galaxie Jarring Effects.
Label : Jarring Effects
Je ne suis habituellement pas très féru des sorties du label Jarring Effects, mais je dois avouer que pour moi, Filastine en est le membre le plus intéressant.
Après l'inégal mais intéressant Burn It, paru en 2006, le Britannique nous livre ces jours-ci sa "bombe sale".
Aussi à l'aise sur des platines qu'avec des machines, il nous démontre qu'il a su utiliser les codes du grime et du dub-step sans être trop poussif.
Toujours autant hip-hop mais moins ethnique que sur son opus précédent, il n'en a pas perdu sa démarche militante.
Il ne tombe pas pour autant dans le cliché démago "Babylone c'est mal", mais gare à ne pas virer Manu Chao quand même...
Toujours très hip-hop donc, comme sur le très bon titre Hungry Ghosts, réunissant les deux MC underground : le japonais EDC et l'aborigène Wire.
Beaucoup d'autres featuring vocaux en compagnie de voix féminines à dominante sud-américaine.
Les samples de films et de discours politiques sont légion.
Pétrie d'influences diverses, sa musique est métissée. Les rythmiques martiales ou les breakbeats du brillant Desordenador précèdent The Sinking Ship avec sa gratte flamenco en toile de fond.
Cet album ne fera pas révolution mais la démarche est à saluer. Je serais même curieux de voir ce que ça peut donner en live. En tous cas, c'est un bon bol d'air frais dans la froide galaxie Jarring Effects.
par Ed Loxapac